15 octobre 2010

Le dernier Bret Easton Ellis : Suite(s) impériale(s) (imperial bedrooms)



Pour moi l'évènement de la rentrée littéraire est sans aucun doute la sortie du nouveau roman de Bret Easton Ellis : Suite(s) impériale(s).






25 ans après son roman Moins que zéro (less than zero), BEE, lui donne une suite dans laquelle on retrouve nos personnages préférés : Clay, Blair, Julian et Trent.à LA. Les titres sont ceux de chansons d'Elvis Costello, Clay, le nihiliste défoncé et désabusé est devenu scénariste (tout comme BEE). Il est amoché par le temps, désabusé mais narcissique et on se prend à ressentir de l'empathie pour ce personnage certes odieux mais qui ce je ne sais quoi qui le rend attachant.
L'auteur de l'ultra-violent American psycho (immortalisé au cinéma par Christian Bale qui campe le rôle du héros et serial killer Patrick Bateman) et de l'autobiographique Lunar Park (pour moi le meilleur roman de BEE) brosse un portrait sombre et sans complaisance d'Hollywood, un monde qu'il connait bien et avec lequel il entretient des rapports lucides certes mais parfois ambigus. BEE dit que ses livres représentent une sorte de confession, voire même une thérapie. Le résultat est tout de même génial.

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